Analyse de l’enquête de rentrée 2017-2018 du SNEP-FSU de Strasbourg
Nous remercions les collègues pour leurs 90% de réponses et nous vous joignons le bilan des réponses de cette enquête. Ces chiffres nous conduisent bien sûr à un questionnement sur les politiques vis à vis de l’EPS menées dans notre académie.
Bilan collèges | Bilan lycées |
Hausse du nombre de collègues portant des bouchons d’oreilles (le travail du SNEP-FSU pour pouvoir équiper tous les collègues de l’académie porte donc petit à petit ses fruits)
Plus d’un quart des collègues déclarent éprouver des difficultés d’ordre physique dans l’application de leur métier (la question de la pénibilité du métier de prof d’EPS est à porter encore et toujours, notamment par rapport aux fins de carrière)
Le Registre santé et Sécurité obligatoire dans les établissements n’est pas utilisé et souvent méconnu des collègues (il faut continuer notre travail d’information sur son importance).
Dans un tiers des établissements alsaciens, il y a un TZR à l’année (Ce chiffre est bien trop important et la bataille des créations de postes doit donc être une priorité très importante dans chaque établissement). Résultat : nous venons d’apprendre qu’il n’y a plus de TZR disponibles dans le 67 pour les remplacements. Le Rectorat va lancer un appel aux contractuels !
3 postes en danger dans l’académie en raison de sous services supérieurs à 7 heures.
30% des AS bénéficient d’une aide des établissements (Il ne faut pas hésiter à la demander)
20% des AS en difficulté au niveau des installations (besoins urgents de construire et de rénover des installations sportives)
20% des collègues ont modifié leur programmation en raison de la nouvelle circulaire APPN et 20% ne la connaissent pas (d’où l’importance d’informer et de former les enseignants d’EPS sur cette question vu l’impact très anxiogène de ce texte sur les collègues qui renoncent parfois à enseigner les APPN….)
Merci encore à vous et à l’année prochaine.
Catherine et Joëlle
N’oubliez pas que le Snep est toujours présent à vos côtés pour défendre l’EPS et pour vous informer, à travers ses stages, de l’évolution de notre métier et de nos conditions de travail.